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PROPOSITION DE CORRECTION POUR LA DISSERTATION SUR OLYMPE DE GOUGES

Dans son essai intitulé la Cause des femmes, la célèbre avocate Gisèle Halimi affirme : « S'il est vrai que les opprimés ne peuvent devoir leur libération qu'à eux-mêmes, qu'attendent donc les femmes pour se lever et pour crier « Assez ! ». En quoi ces paroles résonnent-elles avec l'objectif d'Olympe de Gouges dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ? .


ANALYSE DU SUJET


« Les opprimés ne peuvent devoir leur libération qu'à eux-mêmes » → Il faudra réfléchir sur les moyens de parvenir à la libération, en montrant l'importance pour les « opprimés » de mener leur propre combat. La négation restrictive insiste sur le fait qu'il pourrait s'agit de l'unique moyen de parvenir à un affranchissement. Le terme d'  « opprimés » invite à généraliser ces propos à tous les combats pour l'égalité.
Toutefois, la subordonnée d'hypothèse initiée par « s'il est vrai » apporte une certaine réserve, une nuance : il faudra envisager d'autres options que celles-ci. En d'autres termes, il faudra se demander si les opprimés sont bien les mieux placés pour mener ce combat.
« qu'attendent donc les femmes pour se lever et pour crier « Assez ! » » : La proposition principale recentre les propos de l'avocate sur le combat à mener par les femmes. Ces paroles témoignent d'une certaine indignation chez Gisèle Halimi qui ne comprend pas pourquoi les femmes ne se révoltent pas. Le ton est donc polémique, mais aussi militant, incitatif : l'avocate tunisienne ne s'inclut pas dans ces propos sur les femmes, se posant en guide éclairé (comme Olympe de Gouge).


REFORMULATION DU SUJET :


Il est urgent que les femmes s'indignent et se battent pour s'opposer à tout ce qui les opprime, car ce pourrait bien être le seul moyen de parvenir à leur affranchissement.

PROPOSITION DE PLAN


I] Olympe de Gouges : une femme qui se lève et dit « Assez ! »


1) Un guide éclairé, un porte-parole
Olympe de Gouges parle aux nom de toutes les femmes (cf début du préambule), n'utilise jamais le « nous », s'adresse aux femmes à la deuxième personne (cf postambule). Comme Gisèle Halimi, posture de porte-parole, de guide éclairé : elle perçoit les injustices et s'est nourrie des idéaux révolutionnaires. Vision avant-gardiste.
→ Rapprochement avec le texte d'Aimé Césaire qui, dans son Discours sur le colonialisme oppose un « Je » fort et déterminé à la masse indistincte du « on » qui représente les colons. Redresseur de tort, figure symbolique qui renverse le rapport de force.

2) Dénonciation des injustices qui ont été faites aux femmes
O. de Gouges s'oppose aux hommes et à une société patriarcale oppressive (femmes contraintes aux corvées, aux tâches pénibles (art. XIII) ; privées de leurs droits naturels ; privées du patrimoine qui devrait leur revenir de droit, privées de ressources dans le mariage)
Les femmes ont eu un rôle majeur pendant la Révolution et non seulement elles n'en ont tiré aucun bénéfice (grandes oubliées de la révolution) mais elles ont perdu le seul moyen dont elles disposaient sous l'Ancien Régime pour avoir un peu de pouvoir : celui de régner sur un homme influent par le biais de la séduction (cf Postambule) Femmes jugées coupables d'office (cf article IX)

3) La DDFC : une revendication des droits auxquels doivent prétendre les femmes
Un moyen courageux de critiquer la DDHC , de revendiquer la place des femmes en politique, et de revendiquer des droits pour tous les citoyens (s'appuie sur les valeurs des Lumières « Nature » et « Raison » ; sur la notion de « Nation », laquelle « n'est que la réunion de la femme et de l'homme »).
→ Possibilité d'évoquer la phrase célèbre de Simone de Beauvoir « On ne naît pas femme, on le devient » : la femme est par nature égale à l'homme, c'est la société qui crée une différence entre les deux sexes.

II] La DDFC : une incitation à l'union et à la révolte des femmes


1) Le Postambule : une exhortation à la révolte
Ton polémique du Postambule : « Femme, réveille-toi !» → comme chez Gisèle Halimi, on ressent l'indignation d'Olympe de Gouges et une critique sous-jacente : les femmes dorment, se laissent faire. Beaucoup d'impératifs, de phrases courtes et percutantes « reconnais tes droits ! ». Veut éveiller un sentiment d'injustice en leur montrant tout ce qu'elles ont perdu, tout ce qu'on leur a enlevé...
→ Les femmes seules peuvent changer les choses car il est dans l'intérêt de l'homme qu'elles ne s'émancipent pas.
2) La mise en valeur du pouvoir des femmes
Valorisation de la femme vs dévalorisation du pouvoir des hommes (cf préambule et postambule. Image symbolique de la « Mère » et de son courage + passages évoquant clairement la supériorité de la femme (cf Préambule « le sexe supérieur en beauté comme en courage») + mise en valeur de la faiblesse des hommes (images de soumission « nos serviles adorateurs, rampant à vos pieds ») Minimisation des épreuves à surmonter (« qu'avez-vous à craindre pour une si belle entreprise ? Le bon mot du législateur des noces de Cana ? » Postambule → n'ont à craindre que des paroles... Pouvoir du collectif (cf début préambule) + importance de l'union.

III] Les limites d'un combat mené uniquement par les « opprimés »


1) Une voix minoritaire et donc susceptible de ne pas être entendue
Aucune répercussion de la DDFC à son époque : œuvre avant-gardiste mais voix trop minoritaire et donc discréditée. Il faudra attendre deux siècles pour que le texte résonne vraiment. Mainmise / contrôle des oppresseurs sur les voix dissidentes (assassinat des voix contestataires dans les pays totalitaires (cf femmes iraniennes (Mahsa Amini)), exil forcé (Malala Yousafsai)
2) L'importance d'une prise de conscience chez l'oppresseur
La DDFC : un pied de nez mais aussi une manière d'éveiller une prise de conscience chez l'homme (aspect provocateur de la démarche + ironie).
→ Dans King Kong Théorie, Virginie Despentes démontre que si le corps des femmes appartient aux hommes, celui des hommes appartient à la société : les hommes craignent l'émancipation des femmes sans voir que cet affranchissement pourrait leur être profitable (chacun pourrait se dégager des stéréotypes que leur impose la société).
3) L'union ne fait-il pas la force ?
La DDFC met l'accent sur l'union des deux sexes dans tous ses articles (la mention « de la femme et de l'homme » apparaît dans de nombreux passages). : O. de Gouges ne cherche pas tant à opposer qu'à montrer l'utilité d'une action commune (« fiers de partager avec vous les trésors de l'Être suprême »).
PROPOSITION DE CORRECTION POUR LE SUJET DE DISSERTATION


[Amorce : on amène le sujet] Comment se libérer de ses chaînes lorsque tout un système nous enferre depuis des siècles? Cette question, Olympe de Gouges se l'est sans doute posée lorsqu'en 1791, elle écrit et publie sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, en réponse au texte emblématique de la Révolution, écrit par et pour des hommes. [Faire un lien avec le sujet, que l'on pose] C'est la même préoccupation qui semble, deux siècles plus tard animer Gisèle Halimi lorsqu'elle affirme, dans son essai intitulé la Cause des femmes :«S'il est vrai que les opprimés ne peuvent devoir leur libération qu'à eux-mêmes, qu'attendent donc les femmes pour se lever et pour crier « Assez ! ». [Analyse de la citation et problématisation] Ces propos de l'avocate tunisienne témoignent d'une détermination farouche et d'une certaine colère : en effet, la deuxième proposition résonne comme une incitation forte à destination des femmes. Ces dernières doivent s'indigner à son exemple, « crier », et se positionner clairement, fermement, en refusant ce qu'elles acceptaient jusqu'alors. La femme de loi émet en effet l'hypothèse que la libération ne peut survenir que si les opprimés eux-mêmes mènent leur propre combat : il est donc urgent pour les femmes de réagir pour se libérer de leurs propres chaînes. En quoi ces propos, tenus deux siècles après ceux d'Olympe de Gouges, peuvent-ils résonner avec ceux de l'autrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ? Une action menée par les opprimés est-elle le meilleur moyen d'obtenir des progrès, un affranchissement ?
Nous verrons dans un premier temps qu'Olympe de Gouges, comme Gisèle Halimi, est une femme qui se lève et qui crie « Assez ! ». Dans une seconde partie nous montrerons que l'objectif de la DDFC est aussi de faire réagir les autres femmes pour les inciter à se soulever contre l'oppression. Enfin, nous réfléchirons aux limites d'une action menée uniquement par les opprimés.

Les paroles de Gisèle Halimi soulignent le tempérament fort de l'avocate, qui a forgé son propre destin malgré tout ce qu'on pouvait lui imposer. C'est un cheminement personnel, une exception, de toute évidence, puisque ses propos mettent en lumière l'inaction des femmes en général, des autres femmes. On retrouve cette posture chez Olympe de Gouges. C'est en effet en guide éclairée que se positionne la citoyenne dans son œuvre. A l'instar de l'avocate, elle se distingue des autres femmes, en s'adressant à elles par l'emploi de la deuxième personne du singulier dans le postambule, sans s'inclure dans ses propos. Elle se fait aussi porte-parole de toutes les femmes, comme on peut le voir dans le préambule lorsqu'elle revendique : « Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la Nation, demandent d'être constituées en Assemblée nationale ». Elle est la visionnaire, celle qui perçoit les injustices et veut en éclairer ses consoeurs. On retrouve cette posture chez Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme : au « On », masse indéterminée désignant la force colonialiste, il oppose un « Je » puissant, fort, déterminé, le « je » du redresseur de torts, derrière lequel peuvent s'aligner ses compagnons opprimés. Dans la mesure où elle est justement visionnaire, où elle voit ce que les autres ne perçoivent pas, son rôle est de mettre en évidence les injustices qui sont faites aux femmes, de crier « Assez ! ». Olympe de Gouges s'attaque de manière claire à une société organisée autour de l'homme et pour son bénéfice, au détriment de la femme. De fait, comme elle le laisse entendre de manière ironique dans l'article IX qui pastiche la présomption d'innocence, la femme est jugée coupable d'office dans la société du XVIIIème siècle. Dans l'article XIII par exemple, elle met en évidence les  « corvées » et « tâches pénibles » auxquelles est contraint son sexe, sans qu'aucune reconnaissance ni contre-partie ne soit accordée. Elle insiste sur le fait que les femmes sont privées de toutes ressources, de leur patrimoine, en particulier lorsqu'elles sont mariées (« le mariage est le tombeau de la confiance et de l'amour », dit-elle dans le postambule), ce qui les rend esclaves et dépendantes financièrement de leur mari. L'autrice met également en lumière l'inadéquation entre les valeurs révolutionnaires, supposées apporter progrès, émancipation, et le traitement réservé aux femmes qui non seulement n'ont rien gagné suite à leur investissement majeur pendant cette période historique, mais ont même perdu le seul moyen dont elles disposaient sous l'Ancien Régime pour avoir un peu de pouvoir : celui de régner sur un homme influent par le biais de la séduction (cf Postambule). De la même manière, Aimé Césaire met en exergue dans son Discours sur le colonialisme toutes les spoliations dont ont été victimes les populations colonisées : aux bienfaits supposés de la colonisation, il confronte LA réalité, une réalité sordide, faite de destruction, de « sociétés vidées d'elles-mêmes », de « cultures détruites », « piétinées » sans pitié. Pour faire entendre sa voix, Olympe de Gouges choisit de pasticher la Déclaration des droits de l'homme afin de revendiquer d'une manière originale et attrayante les droits auxquels doivent prétendre les femmes. Elle pointe ainsi les incohérences de ce texte fondateur, supposé symboliser une avancée majeure pour l'humain, mais qui finalement ne concerne que les voix majoritaires – celles des hommes. Elle se sert du pastiche pour donner du crédit à ses paroles en gardant le style solennel et juridique du texte premier, et attire l'attention sur les modifications opérées dans les articles pour glisser des dénonciations fortes et courageuses. Elle oppose donc symboliquement à la voix dominante de l'homme, une voix minoritaire mais puissante, et, le souhaite-t-elle, inspirante.

L'indignation de Gisèle Halimi est partagée par Olympe de Gouge : c'est bien pour réveiller les femmes, pour les exhorter à la révolte que la révolutionnaire écrit la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Les premiers mots du postambule sont révélateurs de cette détermination à faire réagir ses consoeurs : « Femme, réveille-toi ! ». Cette phrase courte et percutante rappelle le « Assez ! » de Gisèle Halimi dans lequel tout est contenu. « Qu'attendent donc » en effet les femmes selon les deux féministes ? Elles dorment, restent bras ballants tandis qu'on les prive de tous leurs droits. Le ton du postambule de la Déclaration est polémique et donne l'impression que l'autrice s'adresse aux femmes dans le cadre d'une tribune. Elle ponctue son discours de verbes à l'impératif qui résonnent comme autant d'appels au soulèvement (« reconnais tes droits ! »), et joue sur des effets oratoires et sur l'emphase de son discours pour emporter l'adhésion de son « auditoire ». Les nombreuses questions rhétoriques invitent à une remise en question forte de l'ordre établi et cherchent à éveiller un profond sentiment d'injustice, en particulier lorsqu'elles sont suivies d'une réponse implacable comme dans ce passage « quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la Révolution ? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. » Olympe de Gouges fait en sorte de faire partager sa colère. En révélant le rôle négatif de l'homme, elle met en évidence la nécessité pour les femmes de s'unir et de prendre conscience de leur force. Gisèle Halimi donne à entrevoir la force du collectif par l'emploi du pluriel « les femmes ». Olympe de Gouges, elle aussi, met en avant la force que pourrait représenter une union des femmes. Dans l'ensemble de son ouvrage, elle s'emploie à démontrer la toute-puissance des femmes, pour redonner confiance à ces dernières et faire en sorte qu'elles prennent conscience de leurs atouts. Étant opprimées, en effet, celles-ci se croient plus faibles et donc vulnérables : elle fait donc en sorte d'impuissanter l'homme en le dévalorisant et en montrant ses faiblesses (ils sont de « serviles adorateurs », parle de « l'homme esclave » de l'Ancien Régime). Elle valorise au contraire les qualités de son sexe, « supérieur en beauté et en courage dans les douleurs maternelles » (préambule), insiste sur l'image de la mère comme pilier de la Nation, et utilise la figure de l'accumulation ( « Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la Nation ») et le pluriel pour faire entendre symboliquement la puissance du collectif. En donnant à voir aux femmes « la beauté d'une telle entreprise », en minimisant les risques encourus par une telle démarche (car « qu'[ont-elles] à craindre […à part] Le bon mot du législateur des noces de Cana ? »), Olympe de Gouge donne de la force à son exhortation et montre aux femmes qu'ensemble, elles seront plus fortes. La force des paroles d'Olympe de Gouges résonne chez les lectrices du XXIème siècle. Pourtant, sa Déclaration n'a eu aucun retentissement à son époque : le soulèvement des femmes, n'a pas eu lieu au XVIIIème siècle malgré cet appel convaincant.

La citation de Gisèle Halimi débute par une subordonnée hypothétique « s'il est vrai que les opprimés ne peuvent devoir leur libération qu'à eux-mêmes » : cette nuance invite à réfléchir sur la pertinence d'un combat mené uniquement par les minorités. De fait, comment espérer être entendu – quand bien même on parviendrait à s'unir – lorsque les voix proviennent de personnes discréditées d'office ? Olympe de Gouge comme d'autres figures féminines de son époque ont eu beau batailler, elles pouvaient difficilement être entendues tant on accordait peu d'importance aux revendications féminines à l'époque. Lorsque l'oppresseur détient le pouvoir, il est décisionnaire. Ce sont les hommes qui ont rédigé la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Seuls des hommes pouvaient intégrer l'Assemblée nationale. En outre, lorsque le pouvoir est fort, les voix dissidentes sont facilement étouffées voire, dans le pire des cas, supprimées (pensons aux journalistes et artistes assassinés, contraints à l'exil.) Ces dangers potentiels ne peuvent qu'effrayer et entraver la formation d'un collectif : il a fallu deux siècles et deux guerres mondiales pour que les femmes prennent conscience de leur force et pour qu'elles se rassemblent vraiment, comme le souhaitait Olympe de Gouge, autour de certains combats comme le droit de vote ou l'IVG. Pour avoir plus de poids, ne faut-il pas qu'une prise de conscience survienne également chez celui qui détient le pouvoir, celui qui n'est pas oppressé ? En choisissant de pasticher la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Olympe de Gouges ne cherchait -elle pas déjà à provoquer les hommes et par là même à les faire réfléchir ? De fait, les hommes étant majoritaires disposaient de l'influence nécessaire pour faire évoluer les choses. Une voix reconnue par ses pairs aurait été plus facilement entendue et respectée. L'histoire nous démontre que bon nombre de victoires contre l'injustice proviennent d'une voix unanimement reconnue : pensons à Voltaire et à l'Affaire Calas ou à Emile Zola et à son article « J'accuse ». Ces deux grands écrivains ont permis de réhabiliter une personne injustement accusée car ils étaient célèbres et leur parole était d'emblée reconnue et retentissante. Il en va de même pour les nombreux combats de Victor Hugo luttant contre la misère : en se faisant le porte-parole des pauvres et des opprimés, il a sensibilisé de manière forte et collective, que ce soit dans les Misérables ou dans des poèmes comme « Melancholia » où il parle au nom des enfants qui travaillent. Si l'union fait la force, ne doit-elle pas comprendre à la fois l'oppresseur et l'opprimé ? Dans ses articles, Olympe de Gouges le fait entendre à de nombreuses reprises, lorsqu'elle évoque la notion de Nation par exemple, « qui n'est que l'union de la femme et de l'homme ». Sa foi en la Révolution lui fait mobiliser les mots forts de Vérité, de Raison et de Nature, piliers du siècle des Lumières : la femme, au regard de ces trois mots d'ordre, est l'égale de l'homme.

En conclusion, à deux siècles d'écart, Olympe de Gouges et Gisèle Halimi semblent deux figures de proue, guidant les femmes et les exhortant à réagir pour faire face à un patriarcat écrasant. Elles s'indignent toutes deux, tout en cherchant à faire partager leur colère, et font appel à un collectif, seul capable de faire changer les choses. Toutefois, si l'union des femmes et des opprimés en règle générale est nécessaire, elle ne peut être que plus forte et retentissante avec une prise de conscience chez les autres : les oppresseurs, et ceux qui ne sont pas opprimés. Car tout le monde est gagnant dans un monde où règne la justice et l'équilibre.



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